dimanche 29 décembre 2013

EMPEREUR-RUEREPME



Un vaisseau spatial vers Jupiter. Quitter le ter-ter. 
Elle avait un souci avec elle-même, elle doutait de son propre inconscient, elle doutait même de douter. Elle était persuadée d'être folle, elle l'avait décidé d'ailleurs, elle s'était faite à l'idée de ne jamais vivre comme les autres, comme si quelque chose au dessus d'elle avait décidé de lui faire une sale blague, de la poser ici afin qu'elle se perde, qu'elle se cache. Folle, malade, c'est ce qu'elle pense être, c'est ce qui la rassure au fond, c'est ce qui la relie à d'autres. Elle se demande d'où vient son rapport étrange à l'autre, cette façon qu'elle a de s'adapter a tous les milieux et de n'être d'aucun, elle est neutre, caméléon, caméléon raté parce que surement trop peu discret. Elle parle trop vite, sans réfléchir, sa bouche est une fontaine d'où se déversent des torrents de conneries. Elle regrette tout, tout le temps. Et quand elle ne regrette pas, les autres le font à sa place. Elle a du coulis à la place du cœur. Elle se sent bien en se levant le matin, elle rigole et puis tout à coup elle se sent ridicule alors elle chiale. Elle est anormale, apparemment elle ne pense pas comme les autres, elle ne marche pas dans le même sens que son voisin, elle est perdue dans ses propres pensées, elle pense beaucoup trop, elle se torture l'esprit, elle doute de tout, elle est persuadée qu'il arrive toujours l'inverse de ce qu'elle s'imagine, elle passe son temps a se faire des films, elle habite dans son propre rêve, elle rit d'elle même, elle aurait préféré être une autre, elle se pose trop de questions, elle observe trop, elle se compare trop, elle hésite trop, elle est dangereuse pour elle-même, elle est lunatique et puis parfois elle rigole.
Elle est Toi, Moi, Elle est un simple Produit.


EVOL[LOVE]UTION


EN ROUTE ...




(Avec mes modèles les plus frais, Solène et Delphine.)

mercredi 20 novembre 2013

ART'CORPSCEPT #Episode 6 - Absurde.Grotesque.Clownesque.


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Get happy about nothing. 

Je n'aime pas le noir, les monstres me font peur. Salut c'est malade je suis Marie. File Not Found. Laisse-toi prendre au jeu. Effleure ton pouls. Dominique-nique-nique. Un sentiment honnête sans se laisser faire, ou naître sans se laisser plaire. Moi, je m’en fous, si on me force à y retourner, je retiens ma respiration jusqu’à ce qu’on arrête de me forcer à y retourner. Benzodiazépine anxiolytique. Ta mère à téléphoné. C'est un tiers de ce que tu seras, un quart de ce que tu as été, une parcelle de ce que nous sommes. Sandwich au sandwich. Ramènes tes arguments, j’amènerai mon nunchaku. Et Clara 3000 c'est la nièce à André 3000? La morale de cette histoire est que kladunZZIEUNiozfubocnoopFRDU n'oubliez jamais ce que nos apôtres ont été. J'aime cette façon que tu as de manger les œufs. Sick beach. Ton manque de complexité et ta faculté indéniable à rendre médiocre tout ce que tu frôles m'étonnera toujours, stupide grognasse bilieuse. Deux secondes, je suis occupée. je voudrais ... On fait du macramé, de la poterie, du papier mâché ? J'aimerais être championne de pêche à la mouche. Me..mes es..espoi...espoirs en...enfermés à...a tri...triples tou...tours. As-tu compris le sens de ma requête ? Si oui, pourquoi non ? Éventail à bétail , ventail, ventail. Tintintintintinlilitintifamelaikewiou. Vous entendez des voix parfois ? Chaque mot pèse son sens. Alprazolam 0.25mg. Make love to the canvas. Je suis un mécanisme. T'aspasunegitane? Let's build some happy little trees. Jus d'orange, martini, pâtes, coton, savon, céréales, lait. Regardez. Virtuellement correct. Pogadouegadouepopopo. Chicken steak. Maintenant je vais te dire c'que c'est le problème, c'est qu'tu n'es plus toi même, plus depuis ton retour. La forêt rend l'homme sauvage et indécent, parfois elle le dévore. Imagine c'est ton chibre. Mercredi j'irais surement voir les animaux au zoo, j'aime les zèbres et les jaguars, ils ont des tâches, ils me ressemblent, mais eux ils sont forts et puissants, je voudrais être comme eux. Merci de ne pas donner à manger aux tabourets.
A bientôt en 
Meurthe-et-Moselle. 
Salamalec' mon p'tit pote  !
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(avant le fond gris)



... SO ...
YOU'RE MINE

lundi 18 novembre 2013

ART'CORPSCEPT #Episode 5 - Baptism. The chronicles.



True story. Qui d'autre ? When A Fire Starts To Burn. When, when, when.  La peur ? Mais tu ne sais même pas ce que c'est que la peur. Tu voles facilement, autrement que par tes propres sens, tu n'as plus confiance en nous, pourtant tu nous guide, une table rase, un verre de tequila et ça y est, tu étais enfin toi. Pas un autre, juste toi avec nous tu avais l'air d'être heureux. Tu manges mieux ces temps-ci, tu as retrouvé l'appétit Crummy, c'est bien ma fils, tu est une bonne petit garçon darling. Ta mère ne t'a jamais autant aimé. Après l'avoir rendu classe, il le comprit, et le Donna D'Erico aux dix siples, en disan : Prenai, mangeai lé copin, ceux ci est mon sproc. Il prie ensuite une croupe, et, après l'avoir rendue grasse, il la leur Donna Summer, en disan ancore o dix copins siples : Boivez-en toutes ; car ceci est mon liquide amniotique, le sébum de l’al(hihihi)ansse, qui est une raie pendue pour un bon coup, pour le pain de thon des sardiniers. (cf: Holy Bibeul, le moman kan jaisu y menge avkcé kopins). Ha bemus papum ! They see me rollin', they hatin' quand j'suis posey dans la merco-papamobile avec mes gows. Ni plus ni moins qu'une grande mascarade. Dream theatre. Qu'est ce qu'on s'bidonne ! Soncisau, son si seau, son ciseau. JEALOUSY.
Finissons-en. Tsha'tsha'haw !





Le moment love avec du  bon son sponsorisé par Marque Repère :
(Jackie Chan approuve ce morceau. Pour lui, kiss.)

C'était une boutade, car je suis quelqu'un d'amusant.


dimanche 17 novembre 2013

ART'CORPSCEPT #Episode 4 - Ahmo cuitlapechtic. īcuitlapan iyauhtic.



Peut-être trop simplifié, trop enfantin, tant pis. Doooooooo for looove. Papapapalapalapalapapa.
Jour sans inspiration. Avez-vous rempli votre déclaration de revenus ?
Elles vécurent heureuses et eurent beaucoup de petits trucs ... des petits machins ... des conneries ... et puis qu'est ce que j'en sais moi, foutez-moi la paix.
Gestuelle contrôlée, inversée, suspicieuse. Try to find : money, eggs, volvo 363 lamée, saucisson allégé, concentration cervicale. En ce moment même je stagne sous une couette de qualité suédoise médiocre. Calamité. Reviens j'ai besoin d'toi, t'es ma raison de vivre, comment j'vais faire pour payer le loyer ... T'as ton chéquier ? Ta gold ? Chéri ? J'ai plus d'autres idées parce qu'il est 20h et que y'a le journal sur la 1 qui va bientôt commencer.
Tshaw !



Et comme d'hab', l'instant TOP 50, à vous l'antenne.




*ahmo cuitlapechtic : Il ne sera pas craintif (celui qui représentera Tezcatlipoca. Sahagùn 2,67)
*īcuitlapan iyauhtic : Son dos est sombre (décrit l'oiseau Alo. Sahagùn 11,23.)


lundi 16 septembre 2013

ART'CORPSCEPT #Episode 3 - Skull. Ta colonne.



Imagine qu’on t’mette sur une ligne de départ dont la signification est « fais ta vie », seulement on n’te dit pas que ton voisin fera tout c’qu’il peut pour te faire tomber. Tiens prenons un exemple : aujourd’hui, j’t’ai tendu la main, j’suis un type sympa, mais demain je f’rai tout, tout pour que tu dégages.


"Ulaau bélagachakima fafafé lokopoichiém gapaka fafa fafé
Ono mé u saakanu anaauééaaaw uasuhuétchakapu pakatchukobaw"


Bienvenue en France : Terre d’asile psychiatrique.
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C'est bien joli ... mais après ?

jeudi 12 septembre 2013

ART'CORPSCEPT #Episode 2 - Ton Emprise.



Possession, possession, pose ton fion.
La vague irrésolue. Paidefouffe lâche la quichax. On enchaîne ?
Waiting. Erreur 404. Tarbat'cherchesquoi ? Les amants imaginaires.


La douce ballade qui va bien.
Je vous aime toujours.
True Story




(Mettre un blog à jour c'est pas très constructif, faut revenir en arrière, reprendre de zéro, mais c'est vital. Je vais faire un compte-rendu de ce que je n'ai pas montré auparavant, pour ce faire il faudra accepter de se taper du déjà vu (sur fxcxbxxk en grande partie) au moins le temps que je me remette à jour moi-même. C'est important. Cimer. Je suis outrée.)

ART'CORPSCEPT #Episode 1 - Tes Lèvres.



Le temps est bon, le ciel est bleu ...


Premier épisode d'une longue tentacule, les autres suivront jour après jour, puis nous passerons aux choses sérieuses, les choses avec lesquelles on ne rigole plus. You can't see me bro' !
La West Coast m'appelle, je n'y suis pas. C'est un aura divin qui me conduit jusqu’ici et me caresse les narines. Je vous aime et je vous sens près de moi. Tout va mieux. Salut à toi le Norvégien. Like a Bitch.
Tintintinlatintinlala. Ready to go ?

It's over. C'mon. Touch my beudiiiiie.
A plus dans l'minibus, toute ma passion en toi bébé. 

... J'ai des amis qui sont aussi mes amoureux.




A chaque élucubration sa douce ballade.
Je vous aime toujours.
True Story



jeudi 6 juin 2013

Labo Argentique #2 HYPNOTIZE


La beauté, le luxe, le bonheur sont des choses qui se mangent.

Simone De Beauvoir







INITIALS B.B ...

Labo Argentique #1 UNICORN IN UNIFORM

Ce n'est pas dans mon habitude de présenter des séries de portraits mais il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Après le sténopé, le polaroid et le numérique je me lance dans l'argentique. Dans la logique des choses le sténopé vient en dernier dans l'exploration de cette grande invention qu'est la photographie. Mais j'aime ne rien faire dans l'ordre. Peu importe, là n'est pas le sujet.


Glace brute


Mickaëlle.


Lélio.


 Lélio (devant la plus belle caravane du monde.)


Adèle.


Nantes, une jolie pépée.



lundi 6 mai 2013

Flamand Rose

Y avait Fernand y avait Firmin.

Y avait Francis et Sébastien.









Et puis Paulette.

(Pour agrandir l'image cliquez dessus)

vendredi 19 avril 2013

Overdose

Galilée. Autre que toi. Si seulement.

Parfait parce qu'imparfait.

Un simple bonsoir.

Un verre de lait et une paire de mocassins vernis.

Des paillettes, un divan en velours noir, un porte cigarette, une guêpière en ivoire.


Innocence, essence, indécence, flatulences.


Fantasmatique, une belle idée, un souvenir. Autre chose qu'un acte, plus fort et plus sauvage.
Un bel alcoolisme, cruel et jouissif. Il faut en rire de cette chose qu'est l'impossible ... l'indisponible.


La fin d'un commencement, le début d'un grand départ.

samedi 23 mars 2013

BABY LOUIE


Un p'tit tour autour de tout, elle est perdue. 

Elle aurait voulu que tout ça se déroule autrement. 
Elle se dit veuve de l'espoir et personne ne veux savoir qu'elle pleure tous les soirs. 
Elle s'en fou de toute façon, ce soir elle part en aléatoire, elle passera chez l'épicier en bas de chez elle, elle prendra deux trois bouteilles de blanc sec, elle prendra ce tram, ce tram crade, rempli de gens méprisants qui la regarderont mourir en pensant à leur verre de whisky et à leur cachet de Prozac. C'est le dernier round, celui qui l'accomplira. Elle est coincée Baby Louie, elle a encore envie de pleurer, assise dans ce tram glauque un peu trop étroit. 
Et puis elle pense à son enfance, ce black out qui lui donne la gerbe, qui lui fait mal au bide ...
ou bien c'est sa piquette à deux balle, elle s'en branle de toute façon. 

"Arrêt Gare d'Atlante Nord. Terminus" gueule la voix nasillarde des hauts parleurs.

Elle regarde le mec en face d'elle, il est pas mal, plutôt son genre. Elle le reverra jamais, elle le sait, ça n'arrive qu'aux autres les trucs comme dans les films, au fond ça l'atteint mais elle fait comme si elle s'en foutait. Les autres filles c'est des pouffiasses, elles savent rien faire a part avoir l'air de pubs Kellogs et de rigoler comme des connes le samedi soir aux terrasses des bars. Elle aurait une queue elle les violerait toutes, ça la fait marrer quand elle se dit ça, ça la calme, ça lui remonte le moral. 

"Va falloir descendre m'dame, c'est l'terminus."

... Tête de con. 

Elle descend, elle cherche du regard une clope, lui faut sa nicotine. Elle demande à deux trois connards en costard.

"Z'auriez pas une clope, s'il vous plait ?"

Tous des radins. Ceux qu'ont le plus c'est ceux qui donnent le moins, c'est sa mère qui disait tout le temps ça, un fille bien sa mère. Elle l'a pas connu longtemps, elle s'est cassée trop tôt pour savoir comment fallait faire pour de vrai, dans la vraie vie. Pauvre idiote elle se dit. 
Et puis merde, elle en a ras le cul de cette chienne de nostalgie, ça la démange de se casser. Se casser au plus vite, au plus loin, au plus profond de ce monde qui sent la merde en décomposition et la misère. 

Elle pénètre dans ce hall de gare qui sent l'urine et le café froid, elle avale sa salive. 
Elle s'approche d'un des guichets, une espèce de blondasse naine et myope, pas l'air sympa, antipathique au premier regard. Elle sait pas quoi dire ... Fait chier.

"Bonsoir."

"Bonsoir ..."

"Vous cherchez un renseignement ?"

Elle sait pas trop au faite, elle sent que la fille au guichet la méprise du regard, elle se rend soudain compte du blanc qui c'est installé, faut qu'elle sorte un truc. Vite.

"J'ai 30 balles. J'veux m'casser."



*





dimanche 10 mars 2013

Métamorphosmose #1

Au pays du saucisson, des myrtilles et des après-skis ...









(Le crado des photos n'est pas seulement un effet de style, c'est avant tout un effet de capteur endommagé suite à de diverses chutes amusantes et certes regrettables ...)

mardi 22 janvier 2013

C'est complètement flou.





C'est calme et froid. 
Je trouve ça sympa de se balader sur la côte en hiver, c'est moins beauf que d'habitude.
C'est plus humble et puis t'as pas à te cacher sous ta serviette, les gens sont moins cons aussi.
La mer c'est cool l'hiver, moi l'été j'me fait chier.


Un autre truc qui n'a rien à voir mais que j'aime bien




C'est sale et bruyant.
C'est pas une belle prise de vue, mais j'aime bien ta gueule dessus.
Ça donne un genre "photo crade prise sur le vif".
Voila.

(http://the-little-grungy-doll.blogspot.fr/)



De la musique plutôt sympa ...